Un mois pour être heureux(se)?

Un mois mais pourquoi seulement un mois? Le bonheur c’est tous les jours, voyons Jessy!

Parce qu’on est presque mi-aout et que ça ressemble à une mauvaise blague: 

  • 7 mois se sont déjà écoulés en 2021
  • 2020 était une année particulière 
  • et en 2019 on pensait collectivement qu’on avait passé une année de merde.

Du coup à ce rythme là on va s’enquiller 10 ans de malheur comme si on avait cassé notre jouet en cristal.

Parce que cette semaine j’ai rêvé que c’était la fin du monde. Tu sais un peu comme ces films catastrophe américain ou une météorite arrive sur la terre?

Alors ce matin c’est tombé comme un pot de moutarde dans une tasse de café: REVEILLE TOI! La vie, c’est maintenant! Le bonheur aussi!

Alors tu sais si tu me lis que je suis plus pour la douceur que pour les abrutis qui hurlent  en balançant de la moutarde.

Mais cette fois, c’est comme une révélation:

1- Et si le bon moment n’arrivait jamais?

Le temps qu’on ait le job parfait et la maison de rêve avec la jolie famille on n’a plus le corps qui va bien. Ou alors on a divorcé ou alors on a peur de perdre son job, on a découvert un truc louche sur une radio et on doit passer des examens etc…..Mais quand on a l’espoir et la jeunesse, on n’a pas les succès pour se rassurer, on a peur de ne pas devenir qui on veut être, on a peur de ne pas devenir quelqu’un ou de tout bien faire et ne jamais ressentir ce truc dont tout le monde parle: la passion.… Bref, on court après notre queue.

Attendre que l’économie soit florissante,

Qu’il fasse beau,

Que les enfants soient grands (ou d’avoir des enfants), ou de ne plus être un enfant,

Que le compte bancaire passe dans le vert,

Que le pass machin truc permette des voyages,

Que le conjoint devienne plus mieux ou devienne tout simplement,

Que l’équipe de France soit championne,

Que l’on puisse remettre sa petite jupe/ costume des 20 ans,

Que le diplôme soit obtenu,

Que les beaux-parents déménagent,

Que la maison soit finie… etc

Pour se donner le droit de savourer la vie. C’est une quête vaine.

Il y aura toujours un trou dans la jolie fresque. Il y aura toujours des couleurs passées ou une faille quelque part.

Et pourtant, la vie est là qui passe.

Tu es encore là ? Moi aussi! quel bonheur! Et si c’était assez?

2- Et si tout était déjà là?

On a tellement appris à regarder ce qui manque qu’on oublie le tableau général.

Vous vous souvenez ces corrections de copies en rouge qui soulignent la moindre faute? 

Tout petits, on nous a renvoyé ce qui manque, ce qui n’est pas suffisant, imparfait ou perfectible. Et notre cerveau a bien appris la leçon.

Peu importe le film, il nous parle de cette séquence ou la musique n’est pas bonne, de cette lumière triste, de ce passage qui manque de caractère , etc…

Après les parents, les profs, les hiérarchiques, les conjoints, les potes, c’est finalement notre cerveau le juge le plus critique.

Notre cerveau passe en revue notre vie H24 à la recherche des erreurs, des imperfections et ce qui manque, de ce qui pourrait ne pas durer. Il nous parle du travail à accomplir pour que tout soit parfait ou il nous parle des autres, des gouvernants, des hommes, des soignants qui sont responsables de notre malheur car ils ne s’occupent pas bien de nous.

Notre cerveau n’est jamais content car le bonheur, c’est un truc qu’il ne maitrise pas. Il ne sait pas combien de temps ça va durer, qui l’a généré et comment le reproduire à coup sur, du coup, mieux vaut être sur(e) d’être insatisfait(e) pour avoir une impression de contrôle sur sa vie.

Et si on lui disait ce qu’on n’a pas pu dire à nos parents/profs/hierarchiques etc…. ?

Mon petit cerveau, mon petit ego, ma grande intelligence, ma conscience rationnelle du grand tout, ma faculté d’analyse,

Laissez moi vivre imparfait(e) et heureux(se)

Laissez moi dormir sur mes deux oreilles dans des draps sales.

Et boire du mauvais café en riant à des blagues idiotes.

Laissez moi être émue par le coucher de soleil même si on ne sait pas pourquoi c’est beau.

Laissez moi aller au resto saucer les moules frites sans culpabilité et être heureux(se) sans savoir ce que demain me réserve.

Laissez moi respirer et vivre, faire des erreurs, expérimenter, stagner et recommencer demain.

Laissez moi apprécier des relations avec des gens aussi imparfaits que moi et passer du bon temps.

Laissez moi réussir, illuminer la salle de grâce et ne pas avoir à m’excuser de mon succès.

Laissez moi être complexe et ne pas rentrer dans les cases.

Laissez moi être.

3- Et si c’était plus simple qu’on ne le croit?

Pour faire taire son cerveau qui critique, analyse, pèse, compte, maitrise, diagnostique et crache dans la soupe, il y a trois solutions:

1- La lobotomie. Je passe mon tour

2- La méditation. Si tu veux un cours pour apprendre à méditer avec un cerveau hyper actif répond à ce mail. J’ai concocté tout plein d’astuces pour ralentir le truc entre mes deux oreilles et c’est pas pour tout le monde mais parfait pour ceux qui me lisent jusqu’au bout 😉

3- Ecouter son coeur.

Juste pour aujourd’hui, écoute ton coeur et dis moi ce que ça a changé pour toi en répondant à ce mail.

Mon coeur m’a dit de t’envoyer ces mots comme un ballon de bonheur dans l’été. Que va dire le tien?

Avec tout mon soutien,

Sweetness and succes,

Jessy